Quatrième de couverture en première page


Le Petit Manuel à l'intention des extra-terrestres parlant français se veut être un ouvrage décalé -de trente centimètres vers la gauche- qui présente, sous forme humoristique, une série d'articles plus ou moins bien choisis sur des sujets aussi divers qu'inintéressants, à destination des éventuels visiteurs extra-terrestres venant en visite cordiale sur notre planète. Dans la mesure où leur propre monde ne s'appelle pas également « Terre ». Et où ils parlent français.

Allant du point A au point B en passant par les points C, D, U et K avant de faire demi-tour, la liste non-exhaustive de sujets abordés est aussi explicitement absurde que les thèmes eux-même sont incomplets. Participatif, parfois illustré, sans doute jamais publié et bien rarement lu, le Petit Manuel -dont la couverture n'est pas rouge pour éviter toute confusion- ne restera pas un ouvrage de référence possédé par tous.

Critique de la société d'un point de vue plus ou moins juste mais totalement subjectif, il est à compléter par tous les Terriens ayant suffisamment de doigts et d'esprit pour écrire. Pour contribuer à cette grande aventure terrienne, envoyez vos articles à : petitmanuel@live.fr

2014-03-19

La marche

Marcher, la marche et autres considérations pédestres. 
(Article courant, qui marche mieux en ligne.)

L'Homme -et la femme mais avec une majuscule il s'agit là de l'être humain tout sexe confondu-, l'Homme donc, depuis qu'il est descendu de l'arbre dans lequel il était monté sans doute pour échapper aux darwinistes, est un bipède. C'est-à-dire que, loin de se balancer de branches en branches, l'être humain évolue sur la terre ferme et surtout sur ses deux pieds. De préférence en station verticale, couramment appelée « debout », à ne pas confondre avec assis et couché, les deux autres positions ordonnées aux chiens. Toutefois, un long apprentissage est nécessaire pour parvenir à ce stade qui ne durera qu'un temps.
En effet, le tout jeune être humain, avant ses premiers babillages, lorsqu'il porte encore des couches, avance dans le vaste monde à la manière de l'animal primitif qu'il était peut-être autrefois (ne donnons pas fois à la théorie de l’Évolution qui, comme son nom l'indique, reste à prouver et Dieu sait qu'il manque des chaînons dans la lignée explicative!). Soit sur quatre pattes. En réalité, les petits enfants qui ne savent pas encore se tenir debout crapahutent au sol en se servant de leurs mains et genoux comme appuis. Ce qui pourrait leur valoir des bleus, ces ecchymoses de la même couleur que les Schtroumpfs, mais, par chance et parce que la nature fait bien les choses, les bébés ont une peau molle qui ne marque pas.
C'est donc à l'âge adulte principalement que l'Homme va évoluer sur ses deux pieds, station verticale, etc. Période de redressement temporaire donc, puisqu'en vieillissant, le corps humain flétrie, se penche en avant, l'équilibre se perd et l'emploie d'un soutient devient nécessaire. Tout comme les couches. Canne ou déambulateur selon les modes, les ressources et le lien avec Broadway de la personne âgée, cette « troisième jambe » (à ne pas confondre avec celle des êtres masculins au temps où leur virilité est la plus forte) sont bien utiles pour ne pas se casser la figure devant tout le monde. Ce qui vaut, la plupart du temps, des rires médisants et sadiques. Surtout que personne ne vient vous aider à vous relever, bande de salauds.

Mais revenons à la marche. Marcher consiste tout simplement à avancer grâce à ses pieds, ces extrémités étranges pourvues de dix doigts dont deux ne servent à rien (puisqu'il suffit de trois doigts pour porter des tongs. Mais nous digressons). La marche est un moyen de transport simple, naturel, gratuit, écologique et tout ces autres trucs auxquels les humains tiennent. Le seul inconvénient notable est que marcher fatigue et donne mal aux pieds. D'où l'invention des bancs publics, pour pouvoir se reposer au milieu d'une promenade, et celle des voitures pour ne plus avoir à marcher du tout.
En avant ou en arrière, la marche consiste à poser un pied après l'autre et à répéter l'opération jusqu'à la destination voulue. En général, celle-ci n'est pas trop éloignée car bon, marcher n'est pas le moyen de transport le plus rapide ni le plus agréable (cf. le mal de pieds). Hors de question donc de faire Paris-St-Jacques-de-Compostelle ainsi, à moins d'être un pèlerin (personne très croyante qui n'a pas de voiture ni d'argent pour se payer un billet de train). Et comme dit la chanson : trois kilomètres à pieds, ça use, ça use. Ca use les souliers.

Détaillons le système de la marche et prenons celle la plus courante : la marche avant (première position sur le levier de vitesse). L'Homme debout lève d'abord un genoux, déplie sa jambe vers l'avant et repose son pied au sol un peu plus loin. Ce mouvement s'appelle un pas. Se basculant vers l'avant, il monte ensuite le second genoux, avance le second pied et le pose de nouveau au sol. La succession de pas constitue la marche. En théorie. En pratique, décomposer autant les mouvements vous fera juste passer pour un abrutis. Ce qui peut créer une mode ! A bas la marche stéréotypée, vivent les marches originales ! N'hésitez pas à vous inspirer de quelques précurseurs dans le domaine : 


Pour marcher, il faut donc deux jambes. Marcher sur une seule n'est pas marcher et cela s'appelle sauter à cloche-pied. Car vous avez l'air d'une cloche, avec un seul pied (ce qui rend un très bon son soit dit en passant).

Quelques marches célèbres :
La marche de l'Empereur : requiert d'être habillé en pingouin (aka costume de cérémonie) et d'avancer dignement, la tête haute, la main sur le ventre et en se dandinant comme l'animal éponyme. Vous aurez bien évidemment plus de succès dans cette marche si vous êtes, tel l'Empereur, de petite taille.
La marche de Paris : une margelle des plus banales sur laquelle ce serait assise Paris Hilton lors d'une visite dans la ville du même nom. Monument visible Avenue des Champs-Élysées.

Attention : ne pas confondre la marche et la course. La course n'est rien d'autre qu'une marche très rapide dont l'élément indispensable pour être pratiquée est le jogging. La course est pratiquée par les sportifs. Si vous croisez un individu en train de courir mais qui ne porte pas de jogging c'est que celui-ci va rater son train/métro/rendez-vous/autre chose importante à ses yeux. Il s'agit là non d'un sportif, mais d'une personne pressée. En cas de doute, observez : si l'individu ne porte pas de jogging et consulte sans cesse sa montre, c'est un pressé. S'il est jaune, c'est un citron pressé et vous pouvez sortir vos mojitos.

Allez, et comme le préconise le gouvernement : faites au moins trente minutes de marche par jour. En moins d'un mois vous aurez réalisé un bel escalier !

Mad
Mars 2014

2014-03-10

Les Beatles

Coup de projecteur sur des divinités de la seconde moitié du XXème siècle (celle sans pépins) : les Beatles.

Dans le monde occidental post-moderne (c'est-à-dire après tout plein de révolutions où le peuple a coupé les têtes de chevaux et découvert qu'il allait plus vite sans Roi), si la Religion occupe encore une place majeure, de nombreuses divinités reçoivent un culte aux côtés de Dieu, Jésus, Marie, Joseph et l'âne de la nativité. Phénomène qui s'est particulièrement développé dans la seconde moitié du XXème siècle (les années commençant par "19" et se terminant avec les bugs du changement de millénaire). Citons, par exemple et pour illustrer ces nouveaux cultes, la Licorne rose invisible, le Dollar (divinité verte très présente en Amérique du nord) ou encore les Beatles. 

Les Beatles forment un groupe de quatre membres dont l'un d'entre eux, selon la légende -mais tout culte est entouré d'une bonne part de légendes et mystères sinon ce n'en est pas un-, aurait déclaré être plus grand que Jésus. Et pas en taille hein, car personne n'avait alors de mètre sous la main pour vérifier. Scandale chez les Chrétiens ! (les autres s'en foutaient pas mal) qui propulsa direct les Beatles au panthéon des divinités post-modernes.
Depuis, très peu d'êtres humains sur Terre restent indifférents ou ignares envers les Beatles. Bref, tout le monde ou presque les connaît et peut chanter leurs litanies, qu'ils croient en ces divinités ou non (comme une prière chrétienne en somme : quel terrien occidental ne peut réciter le début de Je vous salue Marie ou un petit Pater Noster en latin?).
Mais au-delà de cela, les Beatles possèdent toutes les caractéristiques des déités. Ils sont quatre membres, Paul, John, George et Ringo, un peu comme les quatre Évangélistes chrétiens, Paul, Jean, Marc et Mathieu (à chaque groupes ses prénoms pourris). Ils ont également commencé jeunes, comme Jésus ou encore Boudha. Enfin, tout le monde les aime bien, ils ont beaucoup voyagé en récitant leurs bonnes paroles et ont disparu au sommet de leur carrière (comme Jésus ou Boudha qui, pour rappel, n'ont pas sautés d'une falaise de marbre (comment ça l'auteur pourrait varier les religions citées?)).


Les Beatles, comment les reconnaître ? Car oui, ils sont quatre et, comme pour tout, les humains ont des préférences, y compris en matière de divinités. Or, il faut bien les différencier pour pouvoir leur adresser prières, offrandes de fleurs, fumée qui rendra stone ou petites culottes lorsqu'ils se produisaient sur scène. Oui, à l'instar de d'autres dieux que nous ne re-citerons pas, les Beatles ont fait de nombreuses apparitions publiques. Mais payantes.
Comment donc les reconnaître, c'est bien simple : Paul, c'est le brun ; George, c'est l'autre brun ; Ringo, le troisième brun ; John, le brun qui porte des lunettes sur certaines photos. Facile. 

Qui est qui ? Who is who ? (non, pas les Who, les Beatles a-t-on dit!)

La grande particularité des Beatles et qu'ils écrivaient eux-même leurs propres prières et autres hymnes pour faire passer leur message. Message prônant l'amour, le bonheur, les trips au LSD, qui, notamment par ces thèmes, ressemblait à celui de Jésus. A croire que les Beatles lui ont piqué pas mal de choses à celui-là !
Penchons-nous (à genoux et devant l'Autel) devant quelques-unes de ces chansons :  
Help ! est, bien entendu et comme son nom l'indique, une prière d'appel à l'aide ;
I've seen a face aborde sans conteste une apparition religieuse, similaire à l'un des nombreux miracles connus dans la Chrétienté ;
All you need is love vante l'amour dans un message fort (pensez donc à baisser le son!) ;
Carry that weight, n'est autre qu'une litanie sur le repentir ;
Yellow Submarine, quant à elle, traite du temple dans lequel vivent les quatre divinités. Chacun ses goûts en matière de déco.

Mais pourquoi Diable se pencher sur des divinités anglo-saxonnes alors que nous traitons principalement de la culture française ? Pour plusieurs raisons.
Qu'il faut détailler ? Ah bien, bien.
Tout d'abord donc, l'époque post-moderne est celle de la mondialisation, où personne dans le monde n'est en manque d'informations sur ce qui se passe à Shijiazhuang, ville chinoise de la province du Hebel où il ne se passe pas plus de choses qu'ailleurs. Ainsi, les humains se partagent tout, de leurs brosses à dent (pas au sens propre, ce ne serait pas hygiénique, n'est-ce pas Jude ? -c'est mon colocataire) aux divinités.
Puis les Beatles sont des déités importantes ! Déjà car elles ne sont pas (toutes) mortes et surtout elles sont proches de chez nous (nous en France. D'ailleurs, All you need is love est presque une déclaration à notre beau pays. Entendez-la dans nos campagnes !). Ce qui fait toujours moins loin comme pèlerinage que la Judée (qu'il faut en premier lieu placer correctement sur une carte) ou l'Inde (d'autant qu'il est plus simple de faire venir l'Inde à vous avec des produits Made in India. Ce que les Beatles ne devaient pas savoir, ayant eux-même effectué un séjour dans cette lointaine contrée).
Enfin, les Beatles sont des divinités post-modernes plus intéressantes que celles françaises. Qui a envie d'entendre (encore!) parler de Depardieu (si si, c'est un dieu : c'est écrit dans son nom!), dont on ne sait plus très bien s'il est une déité chrétienne, orthodoxe ou Belge...

Hey Jude ! loués soient les Beatles ! (mais pas trop chers, t'as le loyer à payer. Don't make it bad.)

Mad
Mars 2014.

2014-03-01

Les escaliers


Les escaliers

Que l'on parle de la montée des marches au Festival de Cannes, de l'Escalier du Paradis à Hawaï, de la Chaussée des Géants en Irlande ou d'Escalator (avec Arnold Schwarzenegger) les escaliers sont partout sur Terre, discrets et pourtant bien là. Et parfois, pour vous touriste extra-terrestre non averti, ils représentent un obstacle majeur. Alors comment leur faire face? Quels sont leurs secrets? Vont ils envahir le monde? Peuvent ils se reproduire?
Hum...
Commençons par le début, voulez vous?

Petite histoire de l'escalier

L'escalier est, contrairement à ce que l'on pourrait croire, une invention très tardive : les exemples anciens de ce qu'on prend généralement pour des escaliers sont en fait de banales suites de marches.

L'escalier faillit être inventé très tôt, avec l'architecte égyptien Imhotep, dans le but de faciliter la construction des pyramides. Logique: il était plus facile aux ouvriers de grimper au sommet de la pyramide si elle était découpée en marches que si elle était lisse (auquel cas ils glissaient, eux et leurs blocs de pierre, d'où le mythe de Sisyphe). Malheureusement, suite à une erreur d'échelle, sa pyramide se découpa en 5 marches de 12 mètres chacune au lieu de 500 marches de 12 centimètres chacune. Dégoûtés, les égyptiens abandonnèrent définitivement les escaliers pour se consacrer aux pyramides lisses: même si on glissait, au moins ça avait de la gueule.

C'est vrai qu'il aurait fallut des jambes vachement grandes pour gravir tout ça.
Comme on dit: les pyramides à degré, c'est chaud à monter.
C'est au I° siècle après J.C., au début de l'Empire Romain, que Vitruve, fameux architecte sous Auguste (pas littéralement dessous, hein, l'Empereur avait autre chose à faire que de s’asseoir sur ses sujets), développa l'idée de l'escalier comme un tout, et non pas comme une suite de marches. Son traité « De scalae nam stultos » -en français « les Escaliers pour les Nuls »- fut malheureusement perdu, brûlé lors du grand incendie de Rome sous Néron (là pareil, à ne pas prendre au sens propre, on n'a aucune preuve historique que Néron avait le feu au cul).

Au X° siècle, Philippe Auguste, célèbre pour son architecture militaire qui inspira tant de forteresses, a l'idée d'utiliser le concept de la marche pour faire chier l'ennemi. Le projet: des marches irrégulières, trop petites, trop hautes, en colimaçon, et sur lesquelles sont soigneusement disposées des peaux de bananes. Un moyen efficace de décourager les sarrasins à grimper en file indienne au troisième étage dans leurs armures rutilantes et un poil trop lourdes. Même si on ne parle pas encore ici d'escalier mais bien d'un ensemble de marche, on sent que l'idée commence à apparaître : les marches sont combinées entre elles pour créer un piège mortel, surtout quand elles sont parsemées de peaux de bananes et graissées au saindoux.

Avouez que c'est vicieux, quand même
Mais ce fut véritablement en 1515 que André Valérian Claude d'Escal, architecte royal à la cour de François I° emprunt des valeurs humanistes de l'époque, eut l'idée de combiner entre elles plusieurs marches pour créer un unique concept architectural, ou, selon ses mots :

« [...] une construction indivisible, où chaque marche est interdépendante des autres et où chacune fusionne en un seul but : emmener l'Homme toujours plus haut. »

L'escalier est né !
Malheureusement là encore, cette invention sera volée par l'odieux Léonard de Vinci, plagieur sans scrupules qui en tirera tous les mérites avec la réalisation de l'escalier en double hélice de Chambord, ancêtre de l'hélicoptère.

Le fameux escalier à double hélice de Chambord.
C'est pas Supercopter, mais y'a de l'idée...
André Valérian Claude D'Escal mourra en 1523 dans l'indifférence générale. Il avait qu'à se mettre à la peinture comme tout le monde aussi, ce con.
A noter qu'il laissa toutefois son nom à l'escalier, ainsi qu'à la petite veine éclatée dans son cerveau qui causa sa mort: l'AVC.

Bien, maintenant que nous connaissons notre ennemi, attaquons nous au gros du problème:
Comment monter un escalier ?

Il est probable que, si vous venez d'une planète dépourvue d'escaliers ou que si vous êtes vous même dépourvu de membres inférieurs permettant de monter ou descendre une marche, vous rencontriez quelques difficultés de passage sur Terre. Rassurez vous : rampes et ascenseurs sont aujourd'hui largement mis à votre disposition grâce à l'aide du Comité Touristique Interstellaire (sous le faux prétexte d'aider les handicapés terriens, afin de ne pas affoler la population).
Toutefois vous pouvez être tenté de tester la circulation sur escalier, sport extrême très prisé chez les extra-terrestres n'en ayant jamais monté aucun.
Voici donc quelques conseils pour pouvoir jouer les casse-cous et faire se pâmer les demoiselles qui répéteront « Mon dieu ! Comme il est bien monté ! » face à vos aptitudes dignes des plus grands bipèdes.

1. Philippe Auguste l'avait bien compris : il est bien plus facile de descendre que de monter un escalier. Il vous suffit d'une gravité fonctionnelle et d'une trousse de premiers secours.

2. L'escalier est composé de deux parties: la marche, partie horizontale où on pose le pied, et la contremarche, partie verticale où on se pète le gros orteil. Le challenge consiste à passer d'une marche à une autre marche plus haute sans se prendre le pied dans la contremarche.
Démonstration:
Du placement de produit? Où ça?
3. Normalement, vous pouvez gravir un escalier si vous disposez de jambes/pattes/tentacules/autres membres inférieurs ou si vous glissez sur le ventre tel un serpent, une limace ou un américain moyen. Si toutefois votre morphologie ne vous permet pas de gravir une marche (les Daleks se reconnaitront), il existe des technologies simples vous permettant de grimper les escaliers sans difficultés.
Dans la limite des stocks disponibles, cela va de soi.
Risques liés aux escaliers

Les problèmes de chutes, tout d'abord, dus à un temporaire désaxement de votre centre de gravité et à votre inéluctable attirance vers le centre de la planète. Les dangers sont plus ou moins importants selon si vous tombez de la première marche de votre escalier ou de la dernière marche de la Tour Eiffel. Heureusement des émissions de préventions sont régulièrement diffusées à la télévision par le gouvernement français, notamment "Attention à la marche!" sur la première chaîne, qui profère des conseils plein de sagesses.
Méfiez vous! Il est scientifiquement prouvé qu'il y a bien plus de morts dues aux chutes d'escaliers que dues aux attaques de calamars géants et de tyrannosaures réunis. C'est dire à quel point les escaliers sont dangereux.

La terrible Chute dans les Escaliers de 1905.
Une réaction en chaîne qui causa près de 13000 morts.

Les problèmes de failles dimensionnelles, ensuite, bien plus fréquents qu'on ne le croit, peuvent altérer votre santé physique et mentale (et amener la fin prématurée de l'Univers). Si jamais vous êtes pris dans un escalier qui défie les lois de la physique, voici la marche à suivre: ne vous laissez jamais prendre dans un escalier défiant les lois de la physique. Vous voilà prévenu.

Ben t'es bien dans la merde, bravo. Tu ferais n'importe quoi pour arriver en retard au travail, hein?
Il est également possible de passer à travers l'escalier (si il est en bois notamment, si il est en pierre, il serait peut être temps de songer à un régime), de mourir d'une crise cardiaque pendant que vous montez un escalier, de vous prendre une balle pendant que vous montez un escalier, d'être étripé par un fou sanguinaire pendant que vous montez un escalier, d'être empoisonné par une neurotoxine répandue dans l'air pendant que vous montez un escalier, voire même de mourir de vieillesse pendant que vous montez un escalier (soit parce que vous êtes trop vieux, soit parce que l'escalier est trop long). Dans tous les cas, nous déclinons toute responsabilité en cas de votre décès.
Bien à vous.


Arkaillon
Mars 2014